Une chose dont témoignent beaucoup de mamans c’est la difficulté à garder la motivation pour tirer son lait. Quand les journées de travail s’enchaînent, que le manque de sommeil s’accumule et que la pression du travail est difficile à supporter, ce n’est pas toujours évident de trouver la motivation pour prendre ses pauses de tirage de lait. Voici comment concilier motivation et tire-lait.
Pour certaines femmes, il peut être utile d’éviter de réfléchir, de tirer son lait comme on se brosse les dents. On ne se pose pas la question tous les jours de savoir si on va ou non se brosser les dents… Cela peut vous être utile de noter tout ce que vous devez faire pour votre allaitement : les heures de tirage mais aussi la préparation du matériel, le stockage du lait …
Le simple souvenir du sourire de son enfant après la tétée peut être une motivation très importante !
Pour d’autres, c’est le fait d’imaginer son bébé en train de boire son lait qui donne l’énergie pour s’y mettre. à l’inverse pour certaines, imaginer leur enfant prendre du lait en poudre leur fait tellement mal que cela les incite à tirer leur lait.
La motivation peut venir également de la satisfaction à tenir le challenge que l’on s’est fixé (« Mon bébé ne prendra rien d’autre que mon lait avant six mois » par exemple). À l’inverse, accepter l’idée que l’on peut ne pas y arriver va aider certaines femmes à faire diminuer la pression et donc à s’en sortir beaucoup mieux.
Il vaut mieux essayer d’être régulière car lorsque l’on passe quelques jours sans tirer, c’est parfois difficile de s’y remettre. Pour cela, certaines femmes aiment tenir un tableau des tirages quotidiens : avoir sous les yeux les quantités tirées peut motiver.
Ne pas hésiter non plus à demander le soutien du père : ce que vous faites, vous le faites pour son enfant ! Si vous savez qu’il accorde de l’importance à votre démarche, vous serez plus motivée pour tirer votre lait.
En fait, c’est à chacune de trouver ce qui va l’aider car personne ne fonctionne de la même façon.
Et vous, qu’est-ce qui vous aide à rester motivée ?
Articles en rapports :
le fait de savoir que je lui donnais mon lait et que c’était la meilleure des choses à faire.
la voir en bonne santé et grandir de jour en jour grâce à ce lien lacté!
Pouvoir allaiter le week end et ne me servir du tire lait que la semaine
Avoir des photos et son doudou rose pour m’encourager
@Marianne
Merci beaucoup, c’est vrai que j’ai oublié les photos et l’idée du doudou. Cela ne lui manquait pas ?
elle a tellement eu de doudous que j’avais pris celui là parce qu’il était petit (il rentrait dans la pochette de ma sacoche isotherme) et rose (c’est sa couleur préférée)! C’est maintenant qu’elle a 3 ans qu’elle s’en sert et d’ailleurs elle l’appelle « mon doudou rose ».
@Marianne
Ah d’accord, je comprends mieux…
Je viens de découvrir ce blog, un peu par hasard… Tout d’abord bravo, c’est une superbe initiative que d’aider les femmes qui se lancent dans cette démarche ! Et puis je commençais à croire que personne ne le faisait « vraiment », je me sens un peu moins isolée maintenant 😉
Je me permets de répondre alors… ce qui m’a motivé pour mon premier, c’était surtout de voir que tout le monde autour de moi ou presque pensait que je n’y arriverai pas ! Je dois avouer avec le recul que ça a beaucoup compté. Et puis aussi ne pas vouloir que mon allaitement s’arrête alors que j’avais eu tant de mal à le mettre en place. Autre point qui a compté : avoir l’impression que même au boulot, je m’occupais de mon bébé. Enfin quelle facilité pour nous tous que de pouvoir donner la tétée même après ma reprise quand nous étions ensemble… Avec un bébé souffrant d’un gros RGO et qui a fait ses nuits très tard je ne sais pas comment j’aurais survécu autrement ! Cela valait bien cet effort.
Pour la deuxième, cela me semble évident, il « faut » le faire, parce que c’est qu’il y a de mieux pour elle, et pour nous (le RGO et les nuits hâchées sont en plus toujours là …). Au quotidien ma motivation vient toujours de la joie de pouvoir prendre soin d’elle à distance, même quand je travaille, d’imaginer ses yeux rieurs après la prochaine tétée « en direct ».
Je trouve que la comparaison avec le lavage des dents est en tout cas très juste : au jour le jour je ne pense pas qu’il faut le faire, je le fais, cela fait partie de mes tâches à gérer dans la journée.
Merci encore pour ce beau travail…
@Laurence
Merci pour ce magnifique commentaire 🙂
Vaste sujet… ma première motivation a été que j’allais reprendre le travail à ses quatre mois, je trouvais cela très tôt mais après la moitié de la grossesse passée scotchée au canapé sans avoir le droit de ne rien faire ma santé mentale en dépendait! j’avais vraiment besoin de voir du monde, d’autant que je n’ai qu’une seule amie qui a un bébé et encore elle habite très loin donc on se soutient par mail (d’autant qu’elle allaite aussi)… Je ne voulais donc pas que ma fille, déjà privée de sa maman la journée, vive alors en même temps le sevrage, je trouvais cela trop difficile pour elle.
ensuite l’allaiter exclusivement le plus longtemps possible était une motivation supplémentaire qui tournait à l’obsession : après 15 jours de travail je n’avais plus du tout d’avance de lait au congel et ça c’est très stressant car la petite miss n’était pas encore très réglée sur le nombre de repas et c’est arrivé que la crèche jette du lait car elle s’était rendormie (une seule fois seulement heureusement!) et en plus elle buvait plus au biberon que ce que j’étais en mesure de tirer en nombre de tirages équivalents… donc des tirages supplémentaires le WE ou le matin… donc de la logistique en plus!
mais à nouvel an j’ai eu une gastro effroyable où je n’ai pu manger ni boire pendant plus de 24h et ayant peur de manquer de lait j’ai acheté une boite de lait à la pharmacie : cela m’a fait décompresser ! elle n’a eu son premier biberon de lait artificiel qu’à 5 mois et demi…
@L
Effectivement, le fait de se retirer une pression en s’autorisant à n’être pas « parfaite » selon ses propres critères peut aider énormément…
Oh oui vaste sujet… Tirer son lait en reprenant son travail n’est pas la même chose 7 mois + tard…
Les motivations évoluent, ne sont plus les mêmes…
En ce qui me concerne : au début, je tenais absolument à ce qu’il ne boive que mon lait ses 6 premiers mois… Et puis ça a été la panique à la reprise, je pensais que je n’y arriverais jamais !!!
Il prenait parfois 1 litre / jour en mon absence, et avec la nounou, c’était à la demande… J’étais sous pression au boulot (car absente presque toute la grossesse) et j’étais désespérée à l’idée de devoir lui donner du lait en poudre (ce qui faisait sourire mon entourage).
Heureusement, mon mari m’a toujours aidée, et merci Véronique pour le soutien à ce moment -là !
Au boulot, j’étais soulagée lorsque j’avais réussi à tirer à peu près aux heures prévues, et franchement à l’époque je ne me demandais même pas si j’allais le faire ou non, je ne réfléchissais pas, j’avais l’impression que mon bébé dépendait entièrement de moi et qu’il fallait qu’il ait son lait quoi qu’il arrive…
Je me suis mise vraiment la pression, mais je voulais y arriver.Un soir en rentrant j’ai réfléchi et j’ai accepté que ça ne marcherait peut-être pas… Ãa m’a détendue, mais j’y suis arrivée, au bout du compte. Et avec la diversification alimentaire, à 6 mois, les choses vont en s’arrangeant petit à petit…
Je vivais les tirages à la maison comme une détente absolue comparé aux conditions de tirage au boulot !
Après, lorsque ça fonctionne (j’étais toute étonnée à ses 7 mois d’avoir surmonté tout ça), on est bizarrement moins motivée, et je me suis fixée ses 1 an !
Pas moins motivée qu’il ne boive que mon lait, mais moins motivée de tirer, ça doit être l’usure…
Alors mes trucs pour me motiver : -vivre ma pause tirage comme une véritable pause, c’est tellement rare à l’heure actuelle de vivre 20mn sans rien faire,
on peut rêvasser, fermer les yeux, se détendre vraiment, ça peut être très bénéfique !
Le tout est de s’y mettre:- battre mes records de vitesse « d’installation » au boulot : 6 minutes pour sortir le tire-lait de l’armoire, aller se laver les mains, installer tout le matériel,le torchon sur les genoux en cas de fuite, et on y va …
– imaginer qu’au moment même on est des dizaines en France à faire ça, dans plein d’endroits parfois insolites (j’ai une copine qui tire son lait dans le TGV),
ça peut motiver ! Allez courage les filles !!
-aimer la sensation que ça procure, le réflexe d’éjection est un plaisir pour moi.
-un truc aussi qui m’a motivée, c’est d’apprendre que + on attendait, plus on risquait d’avoir des bactéries dans le lait, et comme j’ai une grande capacité de stockage, ça m’a fait peur…J’ai rigoureusement tiré 2 fois / jour au boulot pendant 8 mois, avant de ne le faire plus qu’une fois/ jour.
-tenir son challenge, sans en parler, et parfois entendre par hasard un commentaire admiratif, ça encourage !!
Le plus dur, pour moi, ça a été de tirer parfois tard le soir en rentrant du boulot uniquement pour entretenir la lactation, je savais
que mon lait serait jeté (car congélateur plein, et pas de possibilité de le donner au lactarium…).
Enfin, se dire que sur une vie entière, tous ces moments à tirer notre lait et à leur donner le meilleur malgré la fatigue, les trajets, les moments de découragements, sont une toute petite partie de notre vie, mais auront une grande influence sur leur santé toute leur vie…
@Clara
Merci pour ce témoignage magnifique !
15 mois d’allaitement et je tire toujours 2 fois par jour. J’hésite (même) à augmenter de nouveau le nombre de tirages car les réserves s’amenuisent 🙂 (J’ai tiré 2 fois pendant ce long WE)
Ma motivation initiale? Ne pas donner de lait en poudre. J’ai de la chance car les tirages ont toujours bien marché et que j’ai le temps de les faire.
Ma motivation d’aujourd’hui? Fournir ce qu’il faut a bébé et avoir plus de 4 tétées par jour. Quand je fournissais bien j’étais au minimum à 7 tétées par jour. Depuis que je suis à 4 environ je fourni moins de lait et j’ai beaucoup moins de fuite. Ãa ne me rassure pas, j’ai peur de manquer de lait. … Pourtant mon bébé peut boire d’autres laits maintenant! Et puis elle mange des yaourts.
Les tirages sont pour moi aussi un moment de détente, que je passe à lire. Ãa faisait longtemps que je n’avait pas autant lu, c’est agréable.
@Margotton
Merci ! C’est vrai que c’est difficile de trouver le temps de lire lorsque l’on a des enfants petits…
Bonjour à toutes!
Un tout grand merci pour le site d’abord!! Et félicitations!
Ca me fait vraiment énormément de bien de lire tous vos témoignages! J’allaite ma petite fille qui a trois mois et demi. Au début de ma grossesse, je ne voulais pas allaiter. J’ai changé d’avis vers 6-7 mois de grossesse. A la naissance, ma puce a eu des difficultés pour têter et j’ai du tirer mon lait 8 fois par jour pour lui donner à la seringue. Après, elle a commencé à bien prendre le sein.
Et maintenant, je vais reprendre le travail, et je n’ai qu’une envie, continuer à l’allaiter!!! J’ai acheté un tire-lait à double tirage Medela (un bonheur par rapport au premier tire-lait que j’avais!) sur e-bay, et pour le moment je tire mon lait de temps en temps pour avoir une petite réserve et pour me ré-habituer à tirer.
Vos commentaires ne vont que dans un sens: m’encourager à poursuivre l’allaitement. C’est vraiment super de vous lire, je vais profiter de tous vos conseils!!
@Véro
Je suis ravie de pouvoir vous aider. C’est vrai qu’ici, vous trouverez plein de mamans qui ont de l’expérience…
Ce post me donne le sourire, à l’heure où il y a un an, j’étais tranquillement installée à l’infirmerie pour tirer mon lait 🙂
Je notais mes quantités, et ça me rassurait beaucoup, je constatais que sur la durée je tirais plus que ce que mon fils prenait, donc même si une journée était moins productive, je pouvais relativiser.
Je protifais aussi vraiment de cette pause. D’autres choisissent la pause café, ou la cigarette, pour moi c’était la pause tire-lait. J’en profitais pour faire les mots croisés dans le journal, ou pour bouquiner un peu. Et surtout, je pensais à mon fils à nos tétées, au plaisir qu’il aurait à boire mon lait le lendemain.
Et enfin je me shootais à l’ocytocine (j’espère ne pas me tromper d’hormone). Au moment où le réflexe d’éjection du lait se mettait en place, je me sentais d’un seul coup super détendue, et je profitais juste de l’instant.
@Kaline
C’est juste ! C’est bien l’action de l’ocytocine !!! Un excellent argument 😉
Novice en la matière, je ne tire mon lait au travail que depuis trois semaines, date de ma reprise. En plus je tire au cas où car j’ai la chance de rentrer le midi en plus des tétées du matin, du goûter et du soir. Donc bien souvent le lait frais finit avec le stock au congélateur d’ autant que mon loustic n’est pas fan du biberon. Parfois je ne suis donc pas très motivée. Quant aux conditions, elles sont sportives: 15 minutes pour l’installation, le tirage et le rangement avec le risque d’être dérangée ( ce qui est arrivé le premier jour!!!). Pour moi un véritable challenge ( au passage merci à Véronique pour ses précieux conseils). Alors pour me motiver j’ai qq petits trucs:
– battre mon record d’ installation
– profiter de ce temps pour me détendre et penser à mon loulou
– me dire que c’est ce qu’ il y a de mieux pour lui.
– la fierté de le faire et de tenir.
– la satisfaction de voir les quantités tirées
Alors même si parfois je traine des pieds comme ce matin et bien je me lance. Après je suis vraiment fière de moi.
@Sophie
Quelle chance de pouvoir rentrer allaiter son enfant le midi !!! Bravo pour la motivation !
Il faut dire qu’ avec un coatch comme vous, difficile de se baisser les bras.
@Sophie
Merci 🙂
Ce qui m’a fait tenir ? J’avais annoncé que je souhaitais allaiter ma fille exclusivement pendant ses six premiers mois. Quand elle l’a appris, la grand-mère de mon compagnon a dit que je n’y arriverais pas (et que, de toutes façons, elle ne voyait pas l’intérêt) ! Ca m’a grandement énervé, et pendant les moments de démotivation et de doute, pendant les pauses-tirage (dans les toilettes sur du temps non rémunéré), je pensais à elle, et je me répétais : « je vais te donner tort ! ». J’ai mauvais caractère, hein ?
Et le bilan, c’est que j’ai arrêté de tirer mon lait une fois la diversification bien installée (vers 8 mois), et depuis (elle a plus de 10 mois), je l’allaite à la demande quand je suis là , et matin et soir quand je travaille, et elle a des biberons de lait en boîte pendant mes absences. Et la belle-grand-mère ne dit plus rien !
@Julie
Tenir un défi est effectivement une bonne motivation pour un certain nombre de personnes… 😉
J’ai une petite fille de bientôt 3 mois et je tire mon lait depuis la naissance. Pas par envie mais par contrainte, c’est vraiment le mot pour moi. L’allaitement au sein a été un échec suite à de mauvais conseils en maternité. Le tire lait était donc la seule alternative.
Ce qui me motive c’est le fait que ma fille boive mon lait qui est le meilleur qui soit pour elle. C’est vrai que c’est difficile, que lorsque arrive l’heure du tirage, on a ce petit moment de découragement mais quand tout est mis en place et surtout quand tout est fini, qu’est-ce qu’on est fière de soi. Je crois que ce sentiment nous donne assez de force pour surmonter l’épreuve du prochain tirage.
Ce qui motive aussi, c’est lorsque tout le monde ou presque pense que vous ne tiendrez pas même 1 mois! Alors quand vous constatez que vous en êtes bientôt à 3 mois, vous n’y croyez pas!
Au début, je me mettais beaucoup de pression car je voulais allaiter ma fille pendant 2 ans, aujourd’hui, je me fixe des mini objectifs, j’y vais au mois par mois et ça m’aide grandement.
J’avais une autre pression aussi, c’était le fait de manquer de lait et de devoir lui donner du lait en poudre!!! Lorsque c’est arrivé, car j’ai diminué le nombre de tirages volontairement, je lui ai complété avec du lait artificiel. Bizarrement, cela m’a détendu, je n’ai plus vu le lait artificiel comme une échec mais comme une alternative qui pourrait m’aider en cas de besoin. Là , je pense avoir trouvé mon rythme, je ne sais pas pour combien de temps mais j’espère le plus longtemps possible.
Bon courage à toutes les mamans qui tire-allaitent et pour celles dont l’allaitement est difficile.
@Saphora
Merci pour votre témoignage et bravo pour votre persévérance !!!
Oui trouver la motivation ce n’est pas facile… J’essaye de commencer à tirer mon lait car je reprends le boulot dans trois semaines mais je ne tire pas toujours beaucoup (70 ml ce matin) et j’ai vraiment du mal à me motiver pour le faire. J’ai donné un bib de lait à mon bébé ce soir car il avait vraiment faim ce soir en complément. Il a 7 mois la semaine prochaine. Je l’ai allaité exclusivement jusque là mais j’ai vraiment l’impression que ces jours-ci il n’a pas assez, je dois peut-être accélérer la diversification des solides.
Enfin j’aimerais vraiment continuer à l’allaiter plusieurs mois même si ce n’est pas exclusif surtout qu’il est allergique au lait de vache (je précise il prends du lait de riz pour nourrisson) mais je ne sais pas comment gérer avec la reprise du boulot. Est ce qu’une tétée matin et soir plus tirer mon lait deux fois par jour cela suffit? Et les jours ou je suis avec lui? Je pense que je n’aurais plus assez pour ne lui donner que le sein… je lui donne plus de purées et compotes ou des bibs de compléments?…
Quelques pistes m’aideraient bien, merci d’avance!
@Isabelle
Tirer son lait pour faire des réserves quand on a un bébé à la maison, ce n’est pas toujours facile car on a un bébé qui tète comme d’habitude. Cela sera plus facile au travail quand votre bébé n’aura pas tété depuis un moment.
Je vous suggère de lui donner les solides qu’il souhaite (sans le rationner ni le forcer) et de l’allaiter à la demande quand vous êtes avec lui. Normalement cela devrait suffire.
Si vous avez l’impression de manquer de lait, vous devriez peut-être prendre un RDV avec un consultant en lactation.
Bon courage !
Merci de votre réponse. Cela va effectivement mieux après une semaine ou j’ai tiré mon lait tous les jours. Je ne tire toujours pas beaucoup (entre 60 et 90 ml) mais le lait vient de plus en plus vite et je m’inquiètes moins.
Effectivement mon petit loup n’avait pas tout à fait assez: il n’a pris que 200 g en 5 semaines, je vais prendre rdv avec une consultante à côté de chez moi et je le remets au sein plus souvent.
@Isabelle
Je suis contente pour vous que ça aille mieux et je pense que vous avez raison d’envisager de faire le point avec une consultante en lactation.
Bon courage !
Finalement quand je tire mon lait au travail, c’est une petite pause, un moment que je prends pour moi et pour penser à mon bébé… Je l’imagine chez sa gardienne, je lui parle dans ma tête… C’est une bouffée de tendresse virtuelle au milieu d’une journée professionnelle chargée
@Roxane
C’est très beau ce que vous écrivez !
Il faut préciser que je ne travaille qu’à mi-temps! Alors la difficulté d’organisation de 3jours/semaine vaut le plaisir de l’allaitement des 4autres jours ensemble. Je me demande si c’est réaliste l’allaitement exclusif pendant 6mois pour des mamans qui travaillent à temps plein??!
@Roxane
Oui c’est réaliste, encore faut-il en avoir envie et travailler dans des conditions qui permettent de tirer son lait…
J’hésitais à m’acheter un tire-lait électrique (j’ai posté l’autre jour sur un autre article), et j’en ai touché un mot à ma mère. Elle m’a dit hier (j’ai 3 jours de cours et elle garde le petit) qu’elle pensait que ça ne valait pas la peine que j’investisse dans un tire-lait électrique car elle avait vu mon lait et qu’il n’avait plus la même consistance qu' »avant » (il y a 1 mois), qu’il était probablement en train de se tarir, qu’avec la diversification qui débute à 4 mois (soit dans 2 semaines), je n’aurai bientôt plus de lait!
Qu’il y a-t-il de vrai dans sa remarque??? j’espère que rien! ça me fait peur mais ça m’a aussi grandement énervé!!! Du coup j’ai commandé le Freestyle de Medela et je suis méga motivée, et j’espère continuer de nombreux mois, et prouver que non, mon lait n’est pas en train de se tarir! Je tire 160 ml le matin avec un Avent Manuel (car il fait ses nuits) pendant que bébé tête sur l’autre sein. Alors j’espère qu’elle a tout faux!
@Elena
Oui, elle a tout faux !!!! Continuez !
Merci pour cet article,
Tirer mon lait s’est vraiment la partie pas rigolote de l’allaitement !
Ma motivation pour tirer mon lait c’est :
– maintenir la lactation (absente 11h/jour de la maison),
– ne pas donner du lait en poudre à mon bébé,
– savoir que quand je ne suis pas là, il a quand même un peu de moi avec lui ;-),
– la fierté d’y arriver (travailler, allaiter, tirer mon lait),
– offrir le meilleur à mon bébé !
Pour m’aider :
– mon mari qui me soutient et qui prépare le tire-lait le matin (je tire pendant que je prends le petit-déjeuner) puis le sac de transport, et qui fait TOUTE LA VAISSELLE DU TIRE LAIT chaque jour !!! ;
– certaines dames de la crèche qui m’encourage !
– votre blog et les témoignages de maman !
– toutes les tétées avec mon bébé : quand il est serein et qu’il s’endort, quand il est curieux et qu’il regarde partout, quand il sourit en tétant et lâche le sein ! quand il me regarde passionnément !
– ma fille que j’ai allaité 16 mois !
– ma mère, ma meilleure amie
– ma grand-mère paternelle, décédée quand j’avais 2 ans, mais qui disait toujours à ma mère qu’il y avait rien de mieux et dont l’exemple et les conseils m’inspirent et me motivent!
Les choses/paroles que je dois mettre de côté :
– les règles drastiques du protocole de crèche ;
– » tu vas continuer longtemps ? » jusqu’à plus soif !!!!
– « faut cacher ton lait dans le frigo, ça me dégoute « (un de mes patrons…)
– le sac à dos dans les transports en communs (j’ai un symphonie de medela)
– les fois où y a pas beaucoup/pas du tout de lait !
Un conseil pour les mamans qui veulent le faire :
Organisez vous bien (ce qui me parait indispensable : pouvoir tirer en MAINS LIBRES (adapter un soutien-gorge, acheter celui de medela, utiliser le truc avec les élastiques…tout autre idée ingénieuse!)
Et essayez ! Au pire ça marchera pas et au mieux vous pourrez allaiter le temps qui vous convient !!
@Céline
Merci beaucoup de ce retour très complet !