Je reçois beaucoup de questions de femmes à qui l’on a prescrit des médicaments incompatibles avec l’allaitement ou que l’on refuse de soigner sous prétexte qu’elles allaitent. Alors, médicaments et allaitement, qu’en est-il ?
Je trouve vraiment cela dommage alors que l’on sait aujourd’hui qu’il est rarissime de devoir sevrer pour pouvoir se soigner. Une énorme majorité de médicaments est compatible avec l’allaitement. Malheureusement, vous ne savez pas lesquels sont vraiment incompatibles et il s’agit parfois de médicaments en vente libre.
Voici donc quelques ressources à proposer à votre médecin :
- Sans conteste la meilleure source : Medications and Mother’s Milk de Thomas Hale.
Son site internet est complémentaire et apporte des mises à jour. - La meilleure source en français : La compilation des coins du prescripteur, édité par LLL France, que vous trouverez ici .
Un très bon cadeau à faire à votre médecin… - Le site internet Lactancia est également une excellente source d’informations.
- Le site Lecrat peut être complémentaire.
Avec tout ça, si votre médecin refuse toujours de vous soigner, c’est qu’il est vraiment de mauvaise volonté…
Et vous, avez-vous eu du mal à vous faire soigner ?
sans oublier pour les pathologies plus complexes: le réseau médic’al qui répond du lundi au vendredi.
Il est animé par une équipe pluridisciplinaire basée au CHU grand-ouest:
vous pouvez appelez vous-même ce réseau(Tél. : 01 40 44 39 14, du lundi au vendredi de 9 h à 16 h 30.) qui répond aux mamans et aux professionnels de santé.
@Leclerc
Oui tout à fait ! Merci beaucoup pour cet ajout.
Pas de problème pour me faire soigner pour moi… mais je n’ai eu que des affections courantes : gastro et rhinopharyngite principalement.
Il faut dire que je me soigne dès que possible par homéopathie, ceci explique peut-être cela!
@L
C’est vrai que l’homéopathie n’est a priori jamais contre-indiquée.
A chaque fois que j’ai eu un petit soucis de santé j’ai vu la pharmacienne devenir blanche quand je lui disais que j’allaitais, elle ne voulait rien me donner, c’était à moi de lui suggérer que l’homéopathie pouvait éventuelle être utilisée.
Lorsque mon fils a eu un muguet, et que la pédiatre lui a prescrit un traitement, j’ai demandé ce que je devais faire si je l’attrapais aussi. Sa première réaction a été de me dire que ça n’arrivait jamais, puis elle m’a donné un truc qu’il fallait mettre à bonne distance des tétées, bien nettoyer avant de donner le sein… super pratique quand on donne à la demande à un bébé de quelques semaines. Pas de
chance pour moi, j’ai attrapé le muguet, et heureusement j’ai trouvé sur le site de LLL que le traitement donné à mon fils pouvait être utilisé sur mes mamelons sans aucun risque, c’était quand même beaucoup plus pratique.
Par contre, quand j’ai attrapé une très grosse bronchite, mon médecin traitant a parfaitement pris mon allaitement en compte, et a cherché les médicaments compatibles (il faut dire que c’est bien le seul médecin que j’ai vu qui ne m’a jamais sorti de remarque stupide sur mon allaitement, je soupsonne sa femme d’avoir allaité leurs enfants).
@Kaline
L’adresse du dernier médecin est à garder et partager 🙂
Moi ce qui me gène le plus, c’est que personne ne dit la même chose.
Exemple récent :
– Mon médecin me prescrit de l’ibuprofène 3 fois par jour pour une tendinite, en me disant de le prendre après les tétées.
– La pharmacienne me dit que c’est n’importe quoi, que maintenant on ne donne plus d’ibuprofène aux bébés de moins de 6 mois à cause des risques en rapport avec la varicelle (j’ai pas tout compris) et qu’il faut que j’attende 4 heures après un comprimé pour redonner le sein.
– Le pédiatre (très pro allaitement) que j’appelle pour avoir son avis, me dit de couper la poire en deux et d’en prendre 2 fois par jour (sous-entendant ainsi que ça peut être un peu dangereux..).
J’ai beau lire sur les sites que vous conseillez que l’ibuprofène est sans danger, à force d’entendre le contraire, j’ai peur d’en prendre, et du coup ma tendinite est toujours là …
@Mademoiselle Dentelle
Je comprends votre confusion devant tant d’avis différents. L’avantage des références que j’ai données c’est qu’elles s’appuient sur des études. Mais il est toujours difficile d’aller contre l’avis de son médecin. Peut-être pouvez-vous lui demander ses références ?
Bonjour madame
Et maxilase svp?
@Hajar
Il n’existe aucune donnée sur son passage dans le lait mais comme il existe en sirop pour nourrisson, c’est à priori compatible.
Super article, merci pour les liens. Câest vrai que les médecins sont souvent assez ignorants sur le sujet et se réfugient dans la prudence. Mais jâai plutôt eu des questions sur lâallaitement. Par exemple un dentiste à qui je posais la question des antibios compatibles avec lâallaitement « Mais vous allaitez ENCORE ?? Mais pourquoi ? » Même chose avec la dermato « Vous savez chère Madame, après un certain temps, lâallaitement crée un trouble dans la relation avec lâenfant » Et la prochaine fois que jâai des problèmes de peau, jâirais voir un psychologue ??? Ah la laâ¦.
@Segolene
Tu as tout à fait raison et là c’est un problème culturel…
Je confirme qu’ il est parfois difficile de se faire comprendre par son médecin lorsqu’on allaite. Lorsque j’ai faitune mastite mon médecin qui suit toute la famille depuis des années était tout perdu. Que fallait-il prescrire de compatible avec l’allaitement. C’est moi qui ait téléphoné à Véronique pour avoir des infos. Seul point positif: c’est quelqu’un de confiant. Il n’a jms remis en cause ce qui lui était dit. Je ne peux pas en dire autant de mon pharmacien qui hésite même à me vendre des pastilles pour le mal de gorge sous prétexte que j’allaite
@Sophie
Le point positif de votre médecin, c’est qu’il accepte la documentation, c’est déjà un grand pas !
Le jour où j’ai consulté mon médecin généraliste « classique » pour une mastite (j’avoue que j’avais surtout besoin d’un arrêt de travail car j’étais totalement incapable d’aller travailler, mais concrètement je savais déjà ce que je devais faire pour me soigner), j’ai d’abord été agréablement surprise qu’il sache 2-3 choses sur le sujet, compresses chaudes etc. Mais quand je lui ai dit que j’avais drainé au maximum le sein, il m’a demandé, très sérieusement « ah, et alors, c’était comment ce qui a coulé ? » – « ben, c’était du lait, j’ai mis mon fils au sein pour drainer » et lui de me regarder, ahuri, comme si j’avais fait boire du pus à mon garçon ! Et malgré les antibios prescrits je n’ai rien pris et tout est vite rentré dans l’ordre grâce aux nombreuses tétées !
Quand je lui dis que j’allaite encore il ne fait aucun commentaire, ça me va bien ? Je préfère ça aux remarques de la dermato de Ségolène !!
@Sibylle
En cas de mastite grave, il peut y avoir du pus qui coule en grosse quantité. Dans ce cas là , on draine au tire-lait et on ne met pas le bébé au sein… 🙂
Non… !! Bon, c’était peut-être mieux que je ne le sache pas peut-être 😉 ! Décidément, il est vraiment pas mal mon médecin finalement… Je suis sur les fesses là !
@Sibylle
Je précise quand même que c’est très rare… 😉
Je suis traitée pour de l’hypertension qui évidemment ne s’est pas améliorée avec la grossesse. HAD et companie pendant l’été 2009, un enfer auquel j’étais préparée puisque c’était ma deuxième grossesse.
Mais le pire était à venir. A l’hôpital Bichat à Paris, juste après avoir accouché, l’anésthésiste est venue me dire que je ne pouvais pas allaiter à cause du traitement qu’il allaient me donner. Mais comme c’était ma deuxième fille , je savais qu’on pouvait trouver un traitement compatible alors j’ai refusé et demandé qu’on me trouve un traitement compatible. ET là le médecin m’a dit qu’elle ne pouvait pas me laisser monter dans ma chambre sans traitement et toute l’équipe m’a littéralement abandonnée dans la salle d’accouchement avec mon bébé sur les bras, une péridurale qui faisait son effet après coup, ce qui m’empêchait de bouger pour m’assoir correctement et mettre mon bébé au sein. Mon compagnon venait de me quitter pour aller chercher la grande à la maison. Je suis restée seule pendant 4h. Nah, c’était ma punition pour avoir osé dire non à l’autorité médicale! J’aurais pu laisser tomber mon bébé de fatigue ou je ne sais quoi d’autre, il n’y avait personne pour m’aider. La sonnette était tombée par terre. Pas très pro comme attitude. L’anesthésite est revenue à la charge 4h après mais je n’ai pas cédé. Dialogue de sourds. Autant dire qu’elle était furax. Elle du aller discuter avec le pédiatre! En fait elle voulait me mettre sous bi-thérapie mais l’association des deux médicaments chez les femmes allaitantes n’a pas été étudiée. On ne sait donc pas l’effet exacte que cela pourrait avoir sur le bébé. C’est le pédiatre qui m’a expliqué ça après coup. Je suis donc remontée dans ma chambre avec 1 médicament.Toute contente!
Manque de pot, ma tension ne baissait pas des masses et le deuxième jour on m’a dit qu’il fallait que je prenne le deuxième médoc (Trandat). j’en ai chialé toute la journée je voyais la fin de mon allaitement de deux jours se profiler! Même les sages-femmes me soutenaient mordicus que l’allaitement mixte dès le départ c’était possible et c’était mieux pour ma santé! J’étais furieuse d’entendre des conneries pareilles.
Il fallait que je donne une tétée sur deux au bib de lait en poudre pour que ma petite puce ne prenne pas toutes les doses de médoc. Et là , j’ai une super copine qui m’a dit: « te laisse pas faire , bats toi , ils doivent être là pour t’aider pas pour te martyriser, si tu veux je donne le tel d’une consultante en lactation (Véronique!)qui m’a beaucoup aidé pour mon fils. Appelles-la, elle te donnera des conseils. » Et puis le même jour, je tombe sur ma sage-femme préférée toute étonnée de me voir déjà accouchée (une mois et une semaine d’avance). Qui me dit: « il n’y a pas qu’un anesthésiste ici, demandez à voir quelqu’un d’autre. Demandez des explications. Ne restez pas comme ça, malheureuse comme les pierres avec une décision que vous ne comprenez pas et n’acceptez pas. Vous risquez de regretter de ne pas voir cherché une autre solution. » Ce fût la seule! avec une petite aide soignante, toute jeune et toute mignonne, qui avait osé! oh malheureuse! émettre une idée sur la façon de donner le lait en poudre à mon bébé pour ne pas risquer qu’il n’arrive plus à têter correctement. et pourtant elle était bonne son idée: elle avait timidement dit: « vous pouvez peut-être lui donner à la seringue comme ça il n’y aura pas de risque de confusion sein biberon? » Pour qu’aussitôt la mégère d’auxiliaire de puériculture lui dise sur un ton méprisant au possible: « N’importe quoi, tétine ou seringue, c’est pareil. » Je suis donc allée trouver l’interne de garde à qui j’ai expliqué mon cas pour la n ième fois et qui m’a dit: j’appelle le nephrologue pour voir si on peut vous trouver une solution, et dans la journée c’était réglé: on a augmenté la dose d’Aldomet, que je prends toujours, et supprimé le deuxième médoc! Trop difficile à trouver la solution! Cela reste du provisoire car effectivement pour ma fonction rénale il faut associer une autre molécule . Mais le temps d’un allaitement , il n’y a pas de danger.
En conclusion à ce roman fleuve, je tiens à dire mon effarement devant tant d’ignorance de la part des soignants de Bichat en particulier des auxiliaires de puériculture et devant l’attitude des médecins face (oui je dis bien: face)au patient. Avec des exceptions évidemment.IL est bien plus simple et demande moins de présence et d’engagement de balancer des biberons pour la journée dans chaque chambre que de prendre le temps d’aider chaque maman qui désire allaiter à mettre son enfant au sein , à lui expliquer les différentes positions etc.
@Pascale
Pour moi, et je vous l’ai déjà dit, c’est de la maltraitance vis à vis de vous et de l’incompétence vis à vis du bébé qu’on ne laisse pas seul avec sa mère 4h en salle de naissance : si vous aviez fait un malaise, il serait tombé et je n’ose imaginer la suite…
Je pense que vous devriez au moins faire un courrier à l’hôpital pour protester.
Quel témoignage ! Je pense que certains médecins ont été dénoncés au conseil de l’ordre pour moins que ça ? Peut-être avez-vous envisagé de faire un courrier à la direction de l’hôpital, afin d’exprimer votre colère et de permettre, peut-être, d’éviter à une future maman une ignorance et un traitement aussi pénible et douloureux que le votre ? ? Bravo pour votre opiniâtreté et volonté !
Bonjour, je me demandais si les crèmes « amincissantes » par exemple pour raffermir ou pour les vergetures étaient déconseillées pendant l’allaitement.
Merci!
@Lilibali
Tout dépend des ingrédients…
Aujourd’hui ayant mal à la gorge, je me suis rendue chez un médecin afin de pouvoir me soigner.
Quand j’ai prévenu que j’allaitais, la doctoresse m’a immédiatement conseillé d’arrêter afin de pouvoir me prescrire des médicaments.
Elle a voulu ensuite me donner du Doliprane (que je prends depuis 2 semaines sans grands résultats) puis devant mon refus poli, m’a demandé s’il était important pour moi d’allaiter mon enfant de un an.
Je lui ai répondu que c’était effectivement le cas et elle m’a donc conseillé d’aller consulter un pédopsychiatre ou un psychologue (!!!) car il est selon elle inutile d’allaiter un enfant au-delà de 6 mois.
Je lui ai fait remarquer qu’il me semblait que l’OMS recommandait 2 ans d’allaitement et elle m’a rétorqué que c’était valable pour l’Afrique et que ça ne se justifiait pas dans nos conditions sanitaires.
Je lui ai donc répondu que nous n’allions pas faire un débat « pour/contre l’allaitement » dans son cabinet, que je comprenais son refus de me prescrire quoi que ce soit (même du Maxilase, elle me l’a refusé !)et suis sortie de son cabinet.
Je suis donc allée à la pharmacie et ai pris ce qu’on a bien voulu me donner (pharmacienne sympa, ouf !)
Ce qui me choque le plus, c’est qu’elle a tout fait pour que je remette en question mon choix de l’allaitement long alors qu’à aucun moment elle n’a trouvé anormal le fait d’en savoir si peu sur l’allaitement en étant pourtant médecin…
@Florence
Une telle ignorance est vraiment navrante… J’en suis désolée pour vous. Peut-être essayer de trouver un autre médecin ?
Bonjour,
Je dois me faire opérer d’une amygdalectomie et moi aussi, le médecin m’a tout de suite conseillé d’arrêter d’allaiter, surtout quand j’ai dit que mon fils avait 9 mois. Quand je lui ai dit que je voulais essayer de continuer, quitte à faire une pause le temps que les anesthésiants soient éliminés, il a heureusement été très compréhensif et m’a dit que si le pédiatre était ok, il était partant. Bon, mon pédiatre ne connaît rien en allaitement donc je cherche des infos à gauche à droite. Est-ce que quelqu’un a déjà subi une intervention pendant son allaitement?
Globalement mon idée était de tirer beaucoup de lait pour faire un bon petit stock et, après l’intervention, de tirer mon lait, que je jetterai bien sûr, pendant 3 jours, pour continuer de stimuler la lactation sans risquer d’empoisonner mon loulou. Je compte aussi me faire aider pour ne pas trop me fatiguer pendant une semaine (car il paraît que c’est vraiment très douloureux).
Maintenant je suis un peu hésitante quant aux nombres de jours pendant lesquels les produits anesthésiants risquent de se retrouver dans mon lait. Et aussi de savoir si ça ira pour mon fils de ne prendre que des biberons et du solide (il n’aime pas trop ni l’un ni l’autre) pendant tout ce temps, et aussi si après ça il voudra bien reprendre le sein. Je me demande aussi si les analgésiques que je devrai prendre pendant au moins une dizaine de jours après l’intervention seront compatibles avec la reprise de l’allaitement. Bref, c’est assez angoissant tout ça !
Je voudrais bien remettre l’opération à plus tard mais je suis malade de façon régulière et à la longue mon système est vraiment affaibli (grosse fièvre et 2 jours au lit une fois par mois minimum).
Est-ce que quelqu’un a déjà connu cette situation?
@Garance
Les anesthésiants ne font plus effet lorsque vous êtes réveillée donc vous pouvez allaiter sans problème à votre réveil. Pour les analgésiques, vous pouvez demander des médicaments compatibles, ça existe !
Bon courage !
Merci beaucoup ! j’ignorais totalement que je pouvais allaiter dès mon réveil, voilà qui simplifie grandement les choses… Et merci pour ce blog super bien fait et qui donne de précieuses informations, car comme dit précédemment les médecins ne sont pas toujours très informés en matière d’allaitement!
@Garance
De rien, bon courage !
Bonjour, ma question n’est pas directement liée aux médicaments matos je n’ai pas trouvé la réponse en parcourant le blog.
Aujourd’hui je me suis fait faire un message d’une heure et j’ai complètement oublié la question des huiles essentielles, sauf qu’à la fin je me suis rappelé que c’était déconseillé pendant l’allaitement. La masseuse m’a dit qu’il y avait de l’HE de menthe mais n’avait pas trop l’air au courant…
Bon, depuis je m’inquiète… Puis je refaire téter mon bébé de 7 mois ? Puis je garder le lait que je tire ? Si les HE passent dans le lait, combien de temps faut-il attendre ?
J’imagine qu’il n’y a peut-être pas de réponse à mes questions… Mais pouvez-vous me donner des conseils sur la conduite à tenir ? Pour le moment je lui ai donné du stock de lait tiré mais je culpabilise d’être là et ne pas le faire téter alors qu’il voudrait… J’essaie de lui expliquer…
Merci pour votre aide et votre site si précieux. (J’ai d’ailleurs prévu de vous envoyer le témoignage de ma reprise de travail)
@Hib
Je ne peux effectivement pas vous répondre, j’en suis désolée…
Vous pouvez appeler votre centre anti poison pour leur poser la question.
Merci pour le conseil. Je viens de les appeler : ils m’ont dit qu’il n’y avait aucun risque pour le bébé dans ces conditions.
Il y a un risque « théorique » si le bébé tête la zone massée rapidement après le massage. D’après le centre anti poison, la maman présenterait elle-même des signes d’intoxication s’il y avait un risque pour le bébé.
en tout cas, je n’aurai pas pensé à les appeler pour ce genre de question, c’est bon à savoir !
@Hib
Super !
Après un déménagement, je vais voir un nouvel généraliste.
Qui affirme que je ne peux prendre que du paracétamol parce « tout passe dans le lait maternel ! ». Malgré mes efforts de pédagogie (on m’a déjà donné tel traitement ; peut-être pourrions-nous regarder lecrat.org ?), elle n’a rien voulu savoir (et en disant : « Vous n’avez qu’à rédiger votre ordonnance vous-même ! »)
Je suis donc partie outrée, en claquant la porte.
N’y a-t-il pas un organisme que l’on puisse contacter pour signaler ce genre d’abus ?
À noter quand même : cela fait 22 mois que j’allaite ma fille, et c’est la première fois qu’un « professionnel de santé » me tient ce discours (nous avons déjà déménagé plusieurs fois, et j’ai donc eu affaire à divers médecins depuis le début de mon allaitement).
@Virginie
Vous pouvez écrire à l’ordre des médecins pour le signaler.
Merci ; je pense effectivement le faire. Faut-il écrire à la section départementale ou nationale, ou les deux selon vous ?
À noter que je suis allée voir un second médecin du coup, et que ce second médecin m’a sorti tous les clichés les uns après les autres :
– vous allez allaiter jusqu’à ses 6 ans ? (et pourquoi pas ???)
– il faut arrêter d’allaiter à 22 mois (mais bien sûr)
– on n’est pas en Afrique
– cela peut créer une relation malsaine entre l’enfant et la mère
– certains enfants ne s’alimentent pas bien à cause de l’allaitement long
Bref : je constate, malheureusement, que j’étais bien tombée jusque là et que je vais avoir du boulot pour trouver un généraliste ouvert à l’allaitement long.
PS : je n’allais pas consulter pour parler de mon allaitement, bien sûr ; allaitement qui se passe par ailleurs fort bien. Je n’avais donné l’information que parce que cela impacte les traitements que l’on donne aux patients. Pourquoi certains médecins se sentent-ils obligés de faire des commentaires sur ce qui, clairement, ne les regarde pas ? (et sur un sujet auquel, manifestement, ils ne connaissent rien…)
@Virginie
C’est malheureusement très fréquent comme réaction 🙁
@Virginie
Je ne sais pas à qui il vaut mieux écrire, désolée…
Et bon courage pour trouver un médecin !
Merci pour ces liens concernant la compatibilité entre l’allaitement et la médication. Voici un lien qui contien quelques références des médicaments en France compatibles ou pas avec l’allaitement. L’avantage c’est que l’on peu regarder tout de suite sans besoin d’attendre la commande du livre…
http://www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/Fiches_conseil_allaitement.pdf
@Mariana
Merci pour ce lien !
Bonjour Véronique,
J’allaite toujours ma fille de 29 mois, je suis allée consulter un dermatologue pour des verrues plantaires qui m’a prescrit un traitement: verrumal solution qu’il faut aller acheter en Suisse.
Visiblement la notice du médicament précise qu’il ne faut pas l’utiliser pendant l’allaitement (comme de nombreux autres traitements que j’ai déjà testé…), mais là comme il s’agit d’un médicament suisse, que je ne pourrais aller chercher moi même, je suis un peu inquiète…
Si certaines des Mamans sur ce blog ont des précisions, je suis preneuse!!
Merci d’avance
@Marie-Catherine
Ce médicament contient du fluorouracil. Si c’est pour traiter en externe des verrues et que la surface traitée est faible, le Dr Hale (Medications and Mothers’ Milk) dit qu’il n’y a pas besoin d’interrompre l’allaitement.
Merci beaucoup Véronique, vous êtes au top!!!
Je poursuis donc sereinement mon allaitement. Je vous souhaite un très bel été.
@Marie-Catherine
Merci
Bonjour,
il ne s’agit pas d’un médicament mais savez-vous si je peux faire une cure de gelée royale en allaitant. Mon fils a 9 mois, il tète environ 3 fois par jour.
Merci d’avance!
@Helene
A priori oui.
Bonjour, j’allaite ma fille qui a 2 ans et 3 mois et je perds énormément mes cheveux. Puis-je svp prendre de la Lobamine Cysteine ?
J’ai également un complément alimentaire pour la chute de cheveux chez moi et il est composé de kératine, l-Cysteine, l-lysine, L-Methionine, cuivre, extrait sec de prêle, vitamines B3, B5, B6, B8, B9, zinc, vitamine E et vitamine D3. Puis-je le prendre aussi ? Merci beaucoup pour vos précieux conseils. Bonne journée. Cdt.
@Eli
Je ne peux malheureusement pas répondre à ces questions à distance mais vous pouvez trouver des informations sur lecrat.fr
Bonjour,
Je me tourne vers vous, de nouveau, car je suis un peu perdue. J’ai un traitement hormonal (Luteran) que je prends depuis maintenant 2 mois et ma gynéco me demande maintenant d’arrêter très vite l’allaitement. Je suis allée sur le site lecrat qui dit « utilisation à éviter pendant l’allaitement » et le site e-lactancia dit lui « compatible ». Ma fille a 28 mois et il reste seulement la tétée du soir. J’ai essayé de lui dire qu’il allait falloir arrêter les têtées car maman a besoin de ce médicament qui n’est pas bon pour elle mais parfois elle demande à téter le matin (ce qui n’était pas arrivé depuis plusieurs mois) et même le weekend au moment de la sieste. Elle doit bien sentir mon incertitude à ce sujet 😉 Je sais que la plupart des médecins favorisent le principe de précaution, par manque d’études. Comment savoir si je dois réellement arrêter ?
Merci par avance
@Carole
Je ne peux malheureusement pas vous répondre car en effet votre fille est grande et tète peu. De plus, depuis deux mois il n’y a pas eu d’effet négatif mais j’ignore s’il faut en craindre à long terme.
Le crat est très frileux et lactancia s’appuie sur des études valables mais je ne peux pas m’avancer plus.
Merci (encore) pour cet article ! Il est difficile de trier les informations fiables sur Internet donc je ne passe que par vous ! Je me renseignais pour savoir si je pouvais prendre de la gelée royale alors que j’allaite (bébé de 21 mois). Je vais donc me lancer. A noter qu’en cherchant je suis tombée sur le site https://e-lactanciya.org qui rappelle fortement celui que vous mentionnez http://www.e-lactancia.org/ , c’est à croire même que c’est une simple traduction approximative mais j’ai de gros doutes sur sa fiabilité, avez-vous un avis ?
@SG
Je ne lis pas le russe donc je ne sais pas s’il est fiable ou non, je suis désolée.