Quel choix avez-vous fait au moment de la reprise du travail : sevrage ou poursuite de l’allaitement ? Pourquoi ?
L’allaitement maternel est un choix que nous avons fait, mon compagnon et moi, et que nous n’avons jamais regretté. Nous nous sommes orientés vers l’allaitement pour des questions de santé, de praticité mais aussi parce qu’il correspondait le plus à notre mode de vie (consommer le plus local et le moins transformé possible, entre autres). Suite à l’allaitement de ma fille aînée, j’avais pour projet d’allaiter son petit frère Lemmy. Comme je devais reprendre à mi-temps à ses quatre mois, je comptais bien poursuivre l’allaitement exclusif, malgré mon retour dans la vie professionnelle.
Comment vous êtes-vous organisée ?
Avec l’expérience déjà acquise avec ma fille aînée, j’ai préparé ma reprise de travail sans trop stresser, d’autant que Lemmy devait être gardé à la maison par son père et sa mamy, seulement deux jours et demi par semaine.
A partir des 5 semaines de mon fils, j’ai loué un tire-lait électrique (Le Lactaline d’Ameda) via Almafil car j’ai donné mon lait au lactarium de Nantes. J’ai donc pris sur quelques tirages de quoi constituer une petite réserve congelée pour mes absences.
J’ai par ailleurs prévenu mon employeur de mon souhait.
Quelles ont été vos principales difficultés ?
Lemmy n’a jamais accepté mon lait en mon absence : ni au biberon ni à la tasse, un tout petit peu à la pipette mais cela restait très compliqué… Nous avons donc changé notre fusil d’épaule : je n’ai finalement pas tiré mon lait au travail et je me suis débrouillée pour pouvoir rentrer le midi afin de le nourrir directement à la source. Il est arrivé exceptionnellement que le papa vienne sur la pause de midi avec Lemmy (comme sur la photo) à mon travail. Cela permettait qu’il ne passe pas une journée entière sans s’alimenter.
La diversification a, elle aussi, été très compliquée : Lemmy refusait tout sauf les yahourts. Maintenant, à 14 mois, il reste toujours difficile, picore la nourriture solide plus qu’il ne mange, mais ça s’améliore petit à petit… Cela a donc été parfois très difficile pour les personnes qui le gardaient (bravo à eux) et j’avais l’impression de ne pas pouvoir y faire grand chose à part être patiente.
En ce qui me concerne, j’avais beaucoup plus confiance en moi que pour ma fille aînée et je n’avais repris qu’à mi-temps : à part les problèmes suscités, l’organisation travail/allaitement a été, de mon point de vue, facile à mettre en place.
Quels ont été vos meilleurs moments ?
Les tétées de retrouvaille, évidemment… Mais aussi le sentiment d’avoir trouvé le bon équilibre entre vie professionnelle et familiale avec le mi-temps jusqu’aux 15 mois de mon fils. Je suis par ailleurs contente de reprendre à 80 % prochainement, et de faire garder mon fils par une assistante maternelle : nous passons ensemble une autre étape, il devient de plus en plus « petit garçon » et de moins en moins « bébé ».
Qu’est-ce que vous souhaiteriez dire aux mamans qui doivent faire un choix dans les semaines à venir ?
Avoir confiance et ne pas regretter ses choix. Facile à dire, n’est-ce pas ?
Ce serait à refaire, vous referiez le même choix ? Que changeriez-vous ?
Exactement les mêmes choix !
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Lilie je te rejoins entièrement et j’ajouterai que les mamans qui continuent d’allaiter en travaillant sont très courageuses et peuvent être sacrément fières d’elles !
Bonjour, je lis votre blog depuis la naissance de mon bébé il y a presque 3 mois; mon allaitement s’est plutot bien passé, avec des hauts et des bas mais je suis tellement heureuse de pouvoir allaiter ma fille ( ce que je n’avais pas pu faire pour mon fils ainé maintenant agé de 9 ans).
Etant à mon compte, je n’ai jamais pu réellement cesser mon activité, j’ai tout d’abord emmené mon bébé au travail en l’allaitant dans l’arriere boutique, puis les grands meres ont été mises à contribution et depuis une semaine c’est la nounou qui s’occupe de mon bébé. J’avais fait des réserves de lait au congélateur mais ces réserves sont maintenant épuisées, ma fille a très faim, surtout le soir et il m’arrive comme hier soir d’etre obligée de lui donner un biberon de mon stock de lait pour la satisfaire, stock que je reserve habituellement pour les moments où je ne suis pas avec elle, comment faire pour continuer à l’allaiter si je ne fournis pas assez de lait quand elle n’est pas avec moi pour le donner la nounou. Je suis épuisée par ce rythme mais n’arrive pas à me résoudre à stopper l’allaitement. Que faire?
Merci de votre réponse, merci pour votre blog tant utile !
@Garance
Vous avez combien de tétées par 24h ? Et combien de tirages éventuels ?