Comme me l’ont rappelé Sylviane et le blog Modes d’emploi, jeudi a débuté la semaine pour la qualité de vie au travail qui a lieu du 11 au 19 juin. Cette année l’accent est mis sur le stress au travail.
Et l’allaitement dans tout ça ?
Et bien justement : une étude que j’avais menée avec une collègue il y a quelques années montrait que les femmes qui poursuivaient l’allaitement après la reprise du travail étaient moins stressées que celle qui avaient sevré avant la reprise du travail. Elles étaient convaincus que leur bébé aurait le meilleur lait en leur absence (le leur !) et cela leur permettait d’avoir l’esprit plus tranquille.
Or un salarié moins stressé est plus efficace dans son travail. Le bénéfice est donc pour tous : la salariée et son entreprise !
La qualité de vie au travail, cela passe également par la possibilité de concilier vie familiale et vie professionnelle dans les meilleures conditions. Les femmes qui le souhaitent doivent donc pouvoir utiliser l’heure d’allaitement prévue par le code du travail dans les meilleures conditions.
Vous l’avez compris, le respect du droit des femmes à allaiter leur enfant me tient à coeur. Qu’une femme souhaite sevrer son enfant au moment de la reprise du travail, je le comprends sans aucun problème ; mais qu’une femme soit contrainte d’arrêter son allaitement parce qu’elle n’a pas la possibilité de tirer son lait au travail ou parce que son patron l’envoie faire des déplacements de plusieurs jours trop souvent ou encore parce que la crèche refuse de donner son lait à son bébé, je trouve cela inadmissible.
Peut-être pourrait-on imaginer qu’un jour cette idée fasse son chemin et que les femmes n’aient plus à se battre pour faire respecter leurs droits. C’est en tout cas dans ce sens que je travaille…
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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